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Eyema byeri, sanza, tama

jeudi 17 avril 2014, par jmpetit

Eyema byeri, sanza, tama, coiffe-casque, masque, soldat au fusil
XIXe ou XXe siècle
Bois, laiton, fibre végétale, fer, calebasse, cauris
Fonds Jeandet et Rousselot
Musées de Mâcon

Ces six objets viennent d’Afrique subsaharienne. Ils évoquent une partie des collections ethnographiques qui ont été exposées au musée des Ursulines dès l’ouverture au public en 1968 et ce jusqu’en 1976. Depuis, la majorité du fonds est conservée en réserve mais quelques masques sont exposés dans la salle consacrée au XXe siècle.
Ramenés des colonies par des administrateurs français en poste au Sénégal, au Cameroun, au Gabon ou au Congo - MM. Jeandet et Rousselot – ces objets ne sont pas, alors, considérés comme des œuvres d’art mais comme des témoignages d’altérité. On cherche avant tout des objets témoins, des échantillons caractéristiques d’un lieu choisi. La question de l’authenticité reste au cœur de la problématique d’étude : l’administrateur choisissait-il des pièces déjà utilisées par les populations locales ou fabriquées sur commande ? S’agit-il d’achats ou de cadeaux ?
Cependant, en parallèle, l’ethnologie se professionnalise, surtout à partir de 1931 quand Georges-Henri Rivière confie la fameuse mission Dakar-Djibouti à l’ethnologue Marcel Griaule. Il faut ajouter à ce fonds les quelques objets sélectionnés par des ethnologues du musée de l’homme, entrés au musée en 1961 pour enrichir la collection, ainsi que les achats d’un ancien conservateur, Emile Magnien, parmi lesquels figure un masque sénoufo du Gabon à faciès de crocodile.